Philo-conteur
Le conte du mois

Les contes sont des médiateurs et des messagers : ils ont un pouvoir euphémisant et euphorisant à la fois, pour com-prendre et agir sur nos visibles et in-visibles de nos humaines fragilités, de nos essentielles interdépendances aux mondes…

Le (méta-)récit, ode à nos imaginaires, une urgence de l’action politique

Comme la blague et le rire, le conte est une histoire/parabole destinée à provoque l’émerveillement, la réflexion, la prise de conscience dans la joie.

Les contes sont des organismes vivants. Ils traversent les siècles, s’adaptent aux cultures et aux progrès de nos sociétés: ils changent un peu pour rester au goût du jour, au goût du temps, au goût de l’espace. Le conteur est une brume, une haute percée de trous par le hasard. Des vents s’engouffrent dans cette tour, porteurs de messages lointains, et la tour résonne au passage des vents, au point que par moments, on croit reconnaître une voix…

Le conte a lieu et lien avec l’Histoire, nos histoires en  ‘IS-TOI-RE’  pour « Intelligence sociale auprès des Tu Oblatifs et Impliquant qui animent et nous inspirent pour Réagir Ensemble »

Pourquoi Conter / Raconter ?

En ces temps de désagrégation du réel, qu’est ce qui va nous unir dans nos humanités fragilisées qu’il s’agit de reconcilier ?

Il me semble que les histoires et les contes de sagesse et de joies, depuis l’aube du temps, permettent, au-delà des histoires à raconter, de créer du sublime, de guetter l’in-visible et de garder vive la soif d’infini.

J’ai grandi avec les histoires forcément kabyles de ma Maman. A son décès, trop tôt hélas et une blessure permanente qui est une ouverture de la vigilance constante, pour honorer sa mémoire dans mon cœur et mon corps, ai-je continué à explorer cette parole de la tendresse qui permet de transformer le petit en grand, le simple en noble et la mesure étroite en largesse magnanime.

Depuis j’explore, je crée, le découvre, je transforme et partage dans tous les endroits qui ont soifs de se dévoler et comprendre autrement : les écoles et collèges, les conventions et séminaires d’entreprises, en ateliers et formations, et colloques… Car ma singularité de mémoire : je connais à ce jour par cœur improvisé plus de 2500 histoires de toutes les traditions qui sont conservées précieusement dans le coquillage de mon cœur et de ma tête et à tout moment, un mot, une rencontre, une thématique, et une histoire peut jaillir…

Car conter, c’est :

Décupler l’envie de connaître et de se renseigner.

Faciliter la transmission des savoir-être.

Rendre attractif ce qui ne le semble pas.

Donner des repères solides.

Donner du rêve, des émotions.

Réveiller l’âme d’enfant qui sommeille en chacun.

Apporter de la nouveauté et de la fantaisie.

Presse / TV / Médias

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